Powered By Blogger

Rechercher dans ce blog

samedi 24 avril 2010

Respect the rice!


Je ne vous apprendrai probablement rien en vous disant que le Vietnam est un pays où le culture du riz est des plus importantes. Après la Thaïlande, le Vietnam est le deuxième plus grand exportateur de la céréale au monde.

Ces énormes quantités de riz proviennent essentiellement de deux régions: tout au nord et tout au sud. Dans les régions montagneuses du nord, on récolte le riz deux fois par an. Dans le sud, dans le delta du Mékong, ce fleuve qui puise sa source dans les glaciers de l'Himalaya, c'est trois fois par an... et quatre fois les bonnes années.

Ici, ce qui épate le plus n'est pas le riz que les habitants du pays mangent quotidiennement, mais bien les multiples utilisations que les gens en font, et ce, depuis des centaines et des centaines d'années.

Tout le monde connaît la feuille de riz et le papier de riz. Les dérivés de ce produit sont multiples: nouilles de riz pour les pho (que l'on appelle soupe tonkinoise au Québec), feuilles pour les rouleaux de printemps, entre autres.

Lait de riz et fécule de tapioca entrent dans la composition de cette préparation blanchâtre que l'on cuit grâce... au riz! Ou à la cosse du grain de riz pour être plus précis. Une fois séparée du grain, la cosse n'est pas jetée aux ordures. Non madame! Elle est utilisée pour alimenter le feu (pas de bois ici, uniquement des millions de cosses séchées) qui sert à cuire les feuilles de riz. Ingénieux, non?

Mais le tour de magie ne s'arrête pas là. Une fois noircies et brûlées, on pourrait croire que la vie des cosses est terminée. Re non madame! Une fois bien en cendres, les cosses sont utilisées comme engrais! On n'arrête pas le progrès.

Et le plus ironique dans tout ça, c'est que l'engrais cendré se vend plus cher que la cosse non brûlée.

Yeap, respect the rice!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire